Un constat préliminaire

A la suite de la création de plusieurs sociétés, j’ai tiré un constat simple, les institutions étatiques, banques et autres organismes ne sont pas dans la capacité d’aider toutes les entreprises nouvellement crées. Ceci pour différents motifs:

• les infrastructures (incubateur, personnel) ne sont pas suffisantes
• l’encadrement est trop généraliste
• le financement est mal réparti car sans véritable analyse de la viabilité des projets pour certaines subventions
• l’accompagnement fait souvent défaut
• les connaissances des intervenants sont souvent généralistes mais non adapté à un domaine particulier
• l’aide et les formations sont moins développés en province
• les banques françaises, contrairement aux banques anglo-saxonnes ne jouent pas leur rôle d’investisseur
• la lourdeur administrative, malgré des améliorations avec l’apparition de nouveaux statuts comme l’autoentrepreneur
• l’absence de prise de risque sur des projets ambitieux
• les impôts et taxes élevés même pour les créateurs
• peu de primes spécifiques pour le développement de structures dans les nouvelles technologies et le green business
• absence de communication sur la création d’entreprise auprès des étudiants en dehors des cursus spécifiques

Le modèle californien

En étudiant les modèles dans d’autres pays, on arrive rapidement à la conclusion que le modèle le plus efficient pour faire éclore des jeunes entreprises se situe au sein de la silicon valley. Le principe est simple, les entrepeneurs de la net économie ayant réussi mettent leur savoir,  leur réseau et leur argent dans des startup. C’est sur ce principe que repose la naissance de certains espaces de coworking. Mettre à disposition un espace gracieusement à des jeunes créateurs, leur donner des conseils, leur ouvrir des portes, le tout en échange d’une partie de leur capital. En un mot, c’est du business angel au sein d’un coworking.

Naissance du modèle de la siliconcoillotte

C’est en reprenant ces principes de bases, que nous avons voulu développer l’un des aspects d’iBureauBisontin. Le potentiel d’innovation en Franche-Comté et plus particulièrement à Besançon est important. En effet, le campus universitaire bisontin est l’un des plus importants du quart Nord Est. Malheureusement, malgré des efforts non négligeables des collectivités locales, peu de structure d’accompagnement existe sur Besançon, conduisant au départ vers Paris ou Lyon des jeunes entrepreneurs bisontins. En reprenant le slogan, nos régions ont du talent, il convient de le développer en local. En partie grâce à internet, un grand nombre de nouveaux business n’ont plus besoin d’une présence physique dans une capital mais seulement d’une présence « web ». En conséquence, l’espace coworking de Besançon, suite à l’analyse d’un dossier de candidature, propose les éléments :

• accompagnement dans la création de la structure
• accompagnement dans l’obtention de subvention et de financement
• gratuité de la location pour un nombre de mois définis
• prise en charge d’une partie des frais de structure
• accompagnement régulier dans le développement de la société
• financement du projet

Ces différents services et financements se font en échange d’une prise de participation dans la structure. Pour faire simple, venez avec des idées, de l’ambition, du courage, de la motivation et une bonne dose de bonne humeur, nous nous occuperons du reste.